1 pas en avant, 2 pas en arrière :
A voir la fréquentation hier de mon blog, on dirait bien que les gens sont à la recherche d'infos croustillantes dont certains se délècteront et d'autres se morfondront.
Etant dans le camp des autres et accessoirement en vacances, jeudi 15 était d'avantage pour moi plus la journée du concert d'Olivia Ruiz au Havre pour les 5 ans du classement de la ville du Havre au patrimoine mondial de l'UNESCO que celle d'une décision rocambolesque du Conseil d'Etat qui vient balayer d'un revers de manche l'ordonnance préalable du Juge du TA de Rouen.
Pour résumer nous avons été : suspendables puis dé-suspendables puis à nouveau suspendables et sans doute donc très prochainement suspendus (à suivre de près lundi prochain).
Paris a donc donné sa leçon de chose à la petite justice provinciale, dans la stricte lignée des décisions précédentes.
De la même façon qu'il y a quelques années un arrêté d'extension avait pu rendre les conditions d'exercice d'UNE entreprise PRIVEE et MONOPOLISTIQUE à toute une branche.
Cherchez l'erreur.
Ironie du sort : c'est chez nous qu'on est sensé la trouver ; le but de la manoeuvre restant identique depuis 2006 et l'arrêté "Carenco" : faire embaucher plus de monde à une société dans le rouge. Sic !
Bon, comme le GPMH vient d'enterrer la hache de guerre avec son personnel, 'privé' de grèves jusqu'à la finalisation de l'accord, et qu'on ne peut se passer d'un conflit sur le port du Havre (sinon on perd ses repères !), il est temps de rebousculer la donne au remorquage (5 ans quand même pour nous dire que finalement, après réflexions (?) on ne valide plus l'organisation du travail actuelle de la SNRH).
Reste à savoir si c'est la Justice ou le Politique qui a tranché...mais j'arrête là car on va me traiter de mauvaise perdante.
Enfin si cette décision chiffonne la SNRH, elle concerne vraissemblablement d'autres entreprises de remorquage en France. Il va être temps de s'intéresser de près à l'équité de traitement.