La vie de la SNRH n'a pas été un long fleuve tranquille, il aurait donc été bizarre qu'il en aille autrement de sa liquidation.
Car, si c'est dans le grain qu'on voit marin, c'est aussi dans la liquidation qu'on juge ses prestataires.
Ainsi, malgré des garanties financières accordées en prépaiement sur les prestations attendues, on peut dire qu'on s'est quelque peu fait lâcher (et le mot est faible) par le prestataire de paie qui joue aux abonnés absents, promet des choses mais nous laisse telle ma soeur Anne à ne rien voir venir.
En conséquence de quoi il a fallu finir par admettre que, même si l'espoir fait vivre, il était temps de mettre des billes ailleurs.
Le match s'opère donc désormais entre Fécampois et Parisiens, les premiers, promus pour les paies de janvier, terriblement urgentes, les seconds, lâcheurs sans scrupules, maintenus pour les soldes de tout compte non achevés et tout aussi terriblement urgent.
Il est utile par ailleurs de savoir que les bulletins de salaire de janvier devront, une fois reçus, être validés par le Tribunal de commerce et les AGS avant de pouvoir être payé.
Tous les intervenants ont pleinement conscience qu'il faut arriver à avancer et obtenir des résultats au plus vite.
Harceler l'étude de la liquidatrice a pour info un effet plutôt négatif. Merci quand même à celui qui a eu la politesse de rappeler pour s'excuser de s'être un peu emporté.
Il va donc falloir donc encore faire preuve de patience, les salaires en tout état de cause ne pourront pas être honorés comme au temps des renflouements de KOTUG, à savoir le 5 du mois maxi.
Mieux vaut en tenir compte si vous avez des prélèvements en début de mois.