Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
23 octobre 2010 6 23 /10 /octobre /2010 11:54

Les commissaires aux comptes de la SNRH auraient déposé une procédure d’alerte auprès du Tribunal de Commerce. Cette information communiquée lors du dernier CE a été divulguée jeudi dernier 21 octobre par le président de la SNRH lors d'une réunion en présence des syndicats. J'ai trouvé pour ma part cette information -que j'ignorais mais je ne vais pas feindre la surprise- sur le blog du Délégué Syndical CFDT (blog http://lescoccinelles.topic-debate.com/ où il est assez drôle de constater au passage que l'administrateur ouvertement anti-concurrence et soutenu dans ses actions par le parti NPA a souscrit à la rémunération de son blog via crédit publicitaire!!...et censure aussi mes commentaires sur l'illégalité du report du repos dans le cadre du cycle en 7/14).

 

Mais intéressons nous plutôt à voir en quoi consiste une procédure d'alerte :

http://www.lentreprise.com/3/5/2/les-procedures-d-alerte_3016.html

Tiens, voila qui rime bien mal avec engraissement patronal !

Au vu de la procédure, on devrait logiquement pouvoir s'attendre à ce que notre président aille faire prochainement un tour au tribunal de commerce pour expliquer quelles sont les actions mises en oeuvre pour redresser la barre et sauver la boutique...

Dans ce contexte faire grève pour les frais de logement parait pour le moins utopique.

Mais pas de panique puisque le DS CFDT vous le garantit : les hollandais ne partiront pas, ce n'est que du chantage au départ, tout va bien, les actionnaires s'en mettent plein les poches sur le dos des pauvres marins en sucrant des avantages.

Ouf ! nous voila rassurés... 

Une camarade déchainée.

Partager cet article
Repost0
22 octobre 2010 5 22 /10 /octobre /2010 21:22

Certains marins voient dans mon article précédent sur la sécurité portuaire un argument "de patron". Mais à force de crier que les mesures d'économies ne visent rien d'autres qu'à enrichir un peu plus le patron, on ne va pas en effet aller très loin... Car, on en est même plus là : on cherche à sauver ce qui peut l'être en rognant sur les dépenses inconsidérées. 

Faire supporter un tel dispositif "sécurité" -qu'on est en droit vu les statistiques sur 1 an à juger pour le moins très luxueux- à des sociétés dans le rouge qui n'ont déjà pas un chiffre d'affaire bien florissant, cela parait déraisonnable, sauf à vouloir définitivement faire couler le(s) prestataire(s)...

D'ailleurs, dans le courrier que nous, salariés (90% de signataires) avions par le passé envoyé à D. Bussereau, nous dénoncions déjà cet état de fait en demandant pourquoi le coût de la sécurité portuaire retombait financièrement sur les entreprises privées.

Après tout, pourquoi l'état de mettrait pas la main à la poche pour la sécurité de ses ports. Il ferait une bonne action au passage en maintenant des emplois de marins, plutôt que de laisser leur employeur couler à petit feu et risquer la mise au chomage.

Mais s'il est mieux de foncer tête dans le mur et de sacrifier 75 emplois plutôt que d'essayer par un dimensionnement rationnel du dispositif sécurité d'en sécuriser justement le plus grand nombre possible, alors soit.

Certains prôneraient ainsi la théorie du "si je dois crever, que tout le monde crève avec moi". Pour un peu on se croirait au temps de la secte "le temple du Peuple" du "révérend" Jim Jones. Sans moi !

Car si la SNRH pouvait survivre avec 5 types par équipage et 10 coques de sécurité, je dirais oui tout de suite. Mais on est loin du compte.

Partager cet article
Repost0
21 octobre 2010 4 21 /10 /octobre /2010 11:00

Un récap' des opérations dites de "SECURITE" sur l'an passé a été adressé à la SNRH -à sa demande- il y a quelques semaines.

Un dizaine d'intervention sont listées mais à lire le détail, on ne voit pas en quoi ces interventions sont en quoi que ce soit liées au droit régalien de réquisition du port pour des situations "critiques".

D'ailleurs parmi cette liste, la SNRH en a conduit 1, (sans même avoir connaissance du caractère "sécurité portuaire" de l'opération, tellement elle parait banale) : l'envoi d'un remorqueur supplémentaire au chevet d'un navire NYK, suite sans doute à une météo dégradée.

On croit même que la demande avait émanée à l'époque de l'agent, et non du port.

De plus, dans un contexte "sécurité", le choix de la société de remorquage ne devrait pas dépendre de l'armateur (ici : NYK client SNRH donc envoi d'une coque rouge) mais dans la logique, le remorqueur le plus proche de la zone d'incident devrait être le premier réquisitionné à être envoyé sur les lieux.

Bref, les opérations retenues au titre de la SECURITE, à 1 ou 2 près, me paraissent pour le moins des interventions"banales" de services à navire.

Le choix de l'opérateur envoyé sur place reste également assez flou.

En tout état de cause, la SNRH n'ayant été appelée que dans 1 cas sur toute la liste, est ce bien raisonnable de continuer à lui imposer 4 coques de sécurité en veille permanente si une année à ce rythme ne sert qu'à envoyer 1 tug à la demande d'un agent sur 1 navire affecté par un vent décostant ????

Faire supporter un tel dispositif à des sociétés dans le rouge qui n'ont déjà pas un chiffre d'affaire bien florissant, cela parait déraisonnable, sauf à vouloir définitivement faire couler le(s) prestataire(s)...

Certains marins des Abeilles voient dans cet article un argument "de patron". Or, on en est même plus là : on cherche à sauver ce qui peut l'être en tapant sur les dépenses inconsidérées. Nous avions déjà dénoncé cet état de fait en demandant pourquoi le coût de la sécurité portuaire retombait financièrement sur les entreprises privées dans la lettre que nous, salariés (90% de signataires) avions par le passé envoyée à D. Bussereau.

Car si la SNRH pouvait survivre avec 5 types à bord et 10 coques de sécurité, je dirais oui tout de suite.

Mais à force de crier que les mesures d'économies ne visent rien d'autres qu'à enrichir un peu plus le patron, on ne va pas en effet aller très loin...

S'il est mieux de foncer tête dans le mur et de sacrifier 75 emplois plutôt que d'essayer par un dimensionnement rationnel du dispositif sécurité d'en sécuriser justement le plus grand nombre possible, soit.

Certains prôneraient ainsi la théorie du "si je dois crever, que tout le monde crève avec moi". Pour un peu on se croirait au temps de la secte "le temple du Peuple" du "révérend" Jim Jones. Sans moi !

En dehors de cette potentielle polémique, une chose reste sure : il y a peu d'accidents et c'est de cela dont il convient au final de se réjouir.

Partager cet article
Repost0
20 octobre 2010 3 20 /10 /octobre /2010 11:03

J'ai reçu de bien jolies photos de nuit de l' OOCL Nagoya vendredi dernier, assisté en entrée par le SD LOIRE. Merci à l'équipe de Laurent de bien avoir accueilli Pierre-Yves pour cette manoeuvre à l'étrave.

J'ai transmis les clichés à OOCL qui était bien content et félicite le photographe.OOCL-NAGOYA-3.jpg

Partager cet article
Repost0
18 octobre 2010 1 18 /10 /octobre /2010 18:00

Nous avons reçu ce jour une communication du SIPR, pour le moins offensive :).

Cool, y en a qui ne se laisse pas abattre.

 

"Communiqué du 18/10/10


          Suite aux derniers développements de la situation sociale au sein de la SNRH, vous êtes nombreux à vous poser des questions légitimes quant à votre futur proche et vos perspectives.
Je vais essayer d'y répondre avec les informations dont je dispose.

Depuis le dernier CE la position de la SNRH est clairement connue de tous:

  • Réduction des couts avec abandon des frais de logement et de taxi. (Non négociable).
  • Re-négociation des frais de location des remorqueurs et départ du RT ANTONIE.
  • Organisation du travail en 12/12 ou 24/48 seules options actuellement disponibles.
  • Etude d'une organisation alternative en 7/14 si celle ci ne se traduit pas par des coûts supplémentaires.

 

          Mercredi dernier nous avons eu une conférence téléphonique entre la direction, le DS CFDT, et moi-même. De cette discussion il ressort une volonté de dialogue et de recherche d'une issue acceptable à la crise actuelle sur les mêmes bases exposées plus haut.
Contre toute attente le DS CFTD confirmait le soir même son préavis de grève pour le lendemain à 10h00.
Après un vote sans émargement et sans même que tous les salariés n'aient pu s'exprimer, une partie des marins présents au Havre se sont mis en grève, perturbant les opérations commerciales et donnant une image déplorable à nos clients.
Ce weekend une nouvelle demande de la CFDT, assortie d'une nouvelle menace de grève ciblant cette fois directement nos clients, seuls véritables garants de l'avenir de la SNRH, a été avancée.
 
           De cela il ressort que cette fuite en avant n'est pas ce que j'appelle une volonté de dialogue.
Les différents communiqués conjoints de la CFDT et du SIPR avaient pour but de faire vivre le projet du 7/14 et ne s'envisageaient que sur cette base.

Je ne peux donc tenir deux discours contradictoires, d'un coté le dialogue et de l'autre la crispation et la menace.
Il appartient donc aux salariés de décider eux mêmes de ce qu'ils veulent : ou un conflit qui amènera la SNRH à une issue fatale par perte de parts de marché, ou un travail commun qui permettra de sortir de cette crise le plus tôt possible avec une organisation du travail durable.


          Je me suis approché ce weekend du DS CGT de notre concurrent pour m'assurer que nos efforts ne soient pas vains et que notre projet ne soit pas enterré avant d'avoir vécu. A ma grande surprise j'ai trouvé une oreille attentive et l'espoir d'un dialogue constructif, comme quoi nos ennemis ne sont pas toujours ceux que l'on pense.


          Je reste à votre disposition pour de plus amples informations.


Bruno SCARFIGLIERI
DS S.I.P.R.

Partager cet article
Repost0
15 octobre 2010 5 15 /10 /octobre /2010 22:00

Hier soir donc, nous avons eu les honneurs du journal Baie de Seine dont le sommaire était plus que déprimant, se résumant à manifs, grève(EDF), grève (EXXON) puis grève (SNRH) et une défaite en sport des handballeuses havraises. 

On en finirait presque par se demander si le futur genre humain ne se définira pas dans le chaos social. Des jours radieux en perspective donc...

Pour l'heure, interessons nous aux propos de notre délégué CFDT Alain Bourgeois qui nous a annoncé pas moins de 2 postulats édifiants  :

  • La SNRH a pour optique de recruter majoritairement ses marins hors du havre (en Bretagne principalement)
  • La SNRH par sa dernière mesure fait perdre de 25 à 40% de salaire à ses marins

Je comprends des propos de M.Bourgeois, que la SNRH aurait intentionnellement été recruter des bretons pour finir par les priver de logement et leur amputer leur salaire.

Il faut rappeler à Monsieur Bourgeois que ce sont des personnes majeures et libres qui font une démarche volontaire de candidature pour travailler à la SNRH. Il se trouve que postulent essentiellement des bretons ce qui n'est pas une surprise puisque les inscrits maritimes y sont les plus nombreux et que Le Havre reste relativement proche de la Bretagne pour y venir travailler.

 

Sur l'amputation des salaires :

Selon les dires de M. Bourgeois les frais de logement au Havre représenteraient 25 à 40% du salaire mensuel du marin.

Cela revient à un logement loué entre 870€ et 1395€ par mois pour un officier, j'espère qu'avec un tel budget M. Bourgeois va estimer avoir un logement conforme à son statut d'officier. En tranche haute on doit flirter avec le Duplex de 150m2 à St Adresse avec vue mer.

Pour information, Appart City, résidence neuve (1998) et de tout confort en centre ville du Havre propose des studios 2 personnes avec service hotellier, coin cuisine, SDB, Wifi et TV etc à partir de 36 euros la nuit à 2 (en logeant avec binome en horaire opposé cela revient à 18 euros la nuit, soit 270 euros sur le mois, ce qui équivaut à 7,5% du salaire net d'un capitaine,  à peine plus pour le chef et 13% pour un matelot.

 

Mieux encore (niveau prix, peut etre pas en confort certes) l'appartement à la résidence La Frégate que la société louait pour y loger ses marins se trouvera sous peu disponible. Pour 1033 euros par mois toutes charges comprises, ce F3 bien exploité peut loger 8 matelots par mois, ce qui revient à un coût de € 130 par personne soit 7% du salaire net annualisé d'un marin d'exécution.

 

Cette démonstration chiffrée n'a nullement pour but d'essayer de prouver que ces frais sont anodins et qu'ils ne vont pas peser sur la paie. Tout le monde sait ce que se loger coute. Je tenais juste à rétablir la vérité cachée derrière ces propos exagérés car il est hors de question de laisser dire n'importe quoi.

 

Enfin j'ai une question à poser à M. Bourgeois : Si, demain, sous le poids de vos actions qui pour l'heure nous ont conduit à la situation actuelle en ayant interdit le repos à bord, la SNRH, de guerre lasse applique le 24/48 comme Boluda, quelle sera votre position sur le problème des frais de logement ?

Selon les Affaires Maritimes, pour un tel poste (au remorquage, à la SNRH), on déménage.

Peut-on avoir votre opinion ?

 

Partager cet article
Repost0
14 octobre 2010 4 14 /10 /octobre /2010 11:28

14/10 : anniversaire de notre président

14/10 : cadeau du personnel : grève :)

Suite au vote organisé ce jour par la CFDT, il ressort que 37% des salariés ont adhéré au mouvement lancé par Alain Bourgeois, mouvement non soutenu par le SIPR. Les grévistes, soucieux de notre agrément portuaire (ou de leur fiche de paie:), se sont déclarés disponibles pour assurer la sécurité.

 

Cependant l'ensemble du personnel n'a pu être sondé.

Pour toucher les 2 bordées la grève aurait du être organisée de hier 22 h00 à ce soir 22h00. Mais la moyenne aurait été je pense bien plus basse donc la CFDT avait tout intérêt à choisir la relève de ce jour.

 

Néanmoins, les marins non grévistes -que je remercie pour leur lucidité- permettent d'armer 3 coques pour la bordée de jour et 2 (voir 3 si besoin) pour la bordée de nuit. Hélas, Evergreen a pris peur et déjà rejoint Boluda, quand bien meme on leur confirmait pouvoir servir leur navire et on attend des news du roulier d'EUKOR qui hésite à annuler son escale pour filer sur Southampton, de peur de se retrouver coincé dans le bourbier havrais. Encore du chiffre d'affaire qui s'envole.

 

Sinon, pour cloturer cette matinée, au final très peu folklorique (pas de banderoles, pas de drapeaux, pas de slogan), nous avons eu la visite de France 3, venue glâner 1,30m d'infos compressées. Ca faisait longtemps.

On va encore pouvoir se délecter ce soir des commentaires croustillants sur le journal Baie de Seine...

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
13 octobre 2010 3 13 /10 /octobre /2010 21:47

A -11 h00 de la grande journée de demain qui va peut etre tourner au flop monumental (dans un sens comme dans l'autre), nous sommes fin prets.

Les paris sont bookés sur qui fera ou fera pas grève.

Le SIPR a du faire une proposition à la direction, proposition communiquée aux marins, au grand dam de notre DS CFDT (décidement défenseur de tous les monopoles dont celui du dialogue social??).

Reste l'incertitude sur le dispatch à 10h00...Ce qui n'empechera pas de manger une viennoiserie entre deux : au Havre, avec notre trafic légendaire, + les grèves, on peut regarder Derrick à 14h00 et faire quelques aller-retours en cuisine sans risquer de rater un navire...

Mais l'enjeu va être d'éviter de devoir envoyer "nos" navires chez nos charmants confrères qui ont déjà du appeler tous nos clients pour les apâter ! eh eh.

 

 

Partager cet article
Repost0
12 octobre 2010 2 12 /10 /octobre /2010 20:00

L'Indice de Masse Corporelle des marins de la SNRH va sans doute pouvoir grimper grâce à la dernière décision du Juge qui a condamné la SNRH (en cassation) récemment à payer l'indemnité nourriture à ses marins, également lors des périodes de repos/congés et non pas seulement lors des périodes embarquées (l'armateur fournissant alors les vivres).

 

La SNRH passe pour la malhonnête du secteur pour ne pas avoir voulu payer cette allocation en dehors des périodes à bord alors que l'article sur l'indemnité nourriture a été quelque peu dévoyé de son sens initial, par rapport au contexte d'origine de son écriture. Je n'ai pas encore lu l'argumentaire menant à cette décision mais en tout état de cause il est raisonnable de penser que le juge n'a pas tenu compte du type de navigation et de son organisation, et a fait abstraction de l'environnement de travail pour n'opérer aucune différence entre les types d'embarquement et a ordonné le paiement de l'allocation que le marin soit à bord ou chez lui en repos. La SNRH devra donc opérer une régularisation de cette indemnité pour les périodes passées où elle n'a pas été acquittée, soit environ € 2500 par marin par année pleine selon le régime 1/1. Je ne sais pas quelles sont les conséquences fiscales d'une régularisation de ce qui reste un avantage en nature.

Bon, évidement, on se dit d'un coté que c'est tant mieux pour les marins mais voila qui va encore venir anéantir les tentatives d'économies amorcées récemment.

 

Partager cet article
Repost0
9 octobre 2010 6 09 /10 /octobre /2010 16:32

La SNRH est sensée être en grève jeudi prochain 14/10 à 10h00 alors que cette journée est consacrée " JOURNEE DE L'ENTREPRISE".

 

Nos sociétés dites évoluées qui mutent d'une société du travail vers une société du loisir (à l'inverse des dragons d'Asie !) s'offre quand même 1 journée dans l'année pour fêter l'entreprise et bannir tous les grincheux, râleurs et autres perpétuels insatisfaits chroniques qui sapent le moral des autres.

 

Par respect de plus pour tous ceux qui sont au chômage et qui cherchent un emploi, jeudi 14 octobre, l'heure est venue de rendre hommage à son entreprise, dans la joie et la bonne humeur, entre collègues.

  j-aime-ma-boite.jpg

Pour en savoir plus et avoir des idées d'animation, allez faire un tour sur http://www.jaimemaboite.com (j'aime particulièrement l'idée du concours d'élégance :))

Euh la grève ne fait évidement pas partie des animations listées. Il faut dire que les journées "j'aimepasmaboite" sont légion et qu'on ne les connait que trop.

Là, on est plutôt dans le registre prendre le petit dej' ensemble donc grincheux de tous poils (et il y en a!) s'abstenir.

Jeudi matin, un détour par la boulangerie s'impose avant d'aller bosser.

Partager cet article
Repost0